erreurs à éviter pour une crise d'angoisse

Crise d’angoisse : les 7 erreurs à éviter pour retrouver son calme

Une crise d’angoisse, ça arrive souvent sans prévenir, comme un orage en plein pique-nique. Vous vous sentez submergé par la peur, le cœur s’emballe et l’inquiétude prend toute la place. Dans ces moments, il est tentant de réagir sous le coup de la panique, mais certaines attitudes ne font qu’aggraver la situation au lieu de l’apaiser. Pour vous aider à souffler un peu, passons ensemble en revue les 7 erreurs à éviter pendant une crise d’angoisse, avec des conseils faciles à appliquer. Pas de jargon ni d’injonction culpabilisante, juste un échange entre vous et moi, pour remettre du soleil quand l’orage gronde.

Que se passe-t-il lors d’une crise d’angoisse ?

Avant de parler des pièges classiques, faisons un point rapide sur ce qui se passe dans le corps et la tête pendant une crise d’angoisse. Elle provoque souvent une cascade de symptômes effrayants : accélération du rythme cardiaque, sueurs froides, sensation d’étouffement, vertiges ou encore jambes tremblantes. Parfois, la simple idée de perdre le contrôle ajoute une couche d’inquiétude supplémentaire.

Loin d’être “juste dans la tête”, cette tempête émotionnelle mobilise tout votre organisme. C’est un plan d’urgence interne, pas forcément bien réglé, mais totalement réel. Comme beaucoup, j’ai déjà cru que j’allais m’évanouir ou faire un malaise alors que, finalement, mon système nerveux était simplement en alerte rouge.

Les réflexes à éviter face à une crise d’angoisse

Certaines attitudes, bien qu’humaines et spontanées, entretiennent ou amplifient l’angoisse. La bonne nouvelle ? Les repérer permet de souffler enfin un peu et de retrouver progressivement le calme.

Pourquoi ignorer les symptômes complique la situation ?

Face à la panique, on préfère parfois ignorer les symptômes. Un peu comme si fermer les yeux sur ses marques rouges faisait disparaître l’urticaire. Pourtant, refuser d’écouter le corps revient à minimiser les signes et laisse monter l’intensité sans pouvoir agir. Un soupçon d’attention bienveillante vaut mieux que le déni total (et je vous dis ça parce que j’ai longtemps tenté la technique de l’autruche !).

Ne pas reconnaître un cœur qui bat la chamade ou une respiration saccadée revient à conduire sans regarder le tableau de bord. La machine peut vite s’emballer… Mieux vaut accueillir le signal que “ça ne va pas trop” pour reprendre doucement la main.

Faut-il lutter contre la crise d’angoisse ?

N’essayez pas de lutter contre la crise à coups de pensée magique ou de volonté forcée. Plus on refuse la vague, plus elle grossit. Lutter, c’est comme vouloir arrêter de pleuvoir en criant très fort sur le ciel. Il est naturel de chercher à maîtriser la panique, mais cela peut renforcer les symptômes et prolonger le malaise.

L’accueil doux – sans démissionner toutefois – apaise peu à peu le tumulte intérieur. Si besoin, fermez les yeux quelques minutes, posez-vous, respirez lentement : autorisez-vous à ressentir, sans condamner cette émotion incontrôlable.

Ce qui bloque le retour au calme

Certaines habitudes sont de véritables barrages à la sérénité. Ce n’est jamais volontaire, mais on tombe rapidement dans ces pièges courants dès que le stress pointe le bout de son nez.

Éviter les situations déclenchantes ou adopter des comportements d’évitement : vraie solution ?

L’instinct pousse souvent à éviter les situations déclenchantes. Prendre systématiquement un autre chemin, repousser un rendez-vous ou demander à quelqu’un de rester près de soi… sur le moment, c’est rassurant. Mais ces comportements d’évitement ferment petit à petit l’horizon et donnent encore plus de pouvoir à la peur.

Quand j’ai commencé à éviter le supermarché (simplement parce qu’une fois la crise avait démarré chez Auchan), j’ai réalisé que plus je fuyais, moins je me sentais libre. Plutôt que d’éviter, avancez par micro-pas, à votre rythme, et accompagnez-vous d’un proche bienveillant si nécessaire.

Pourquoi minimiser les signes ou éviter d’en parler n’aide pas ?

Dire “ce n’est rien, ça va passer” ou refuser d’en parler sous prétexte de ne pas inquiéter son entourage conduit souvent à s’isoler dans la spirale anxieuse. Minimiser les signes ou éviter d’en parler ne réduit pas leur impact, bien au contraire : cela fait grossir l’angoisse dans sa propre bulle silencieuse.

Oser confier son expérience à quelqu’un de confiance, ou noter ce qui se passe dans un carnet, permet de prendre du recul. L’avis d’autrui offre souvent une perspective apaisante, éloignant l’impression d’être seul face à la tempête intérieure.

Pièges mentaux pendant la crise

La crise d’angoisse adore jouer sur nos pensées. Certaines d’entre elles agissent comme de l’huile sur un feu déjà vif, renforçant la peur et l’impuissance.

Se focaliser sur la peur et écouter les pensées négatives : danger !

L’esprit a tendance à se focaliser sur la peur et à écouter les pensées négatives. On se répète des scénarios catastrophiques (“je vais m’évanouir”, “personne ne va comprendre”), ce qui intensifie le flot d’adrénaline. Se perdre dans la rumination coupe toute chance de relativiser ou de se reconnecter à l’instant présent.

Prendre conscience de ces pensées négatives et décider de changer (un tantinet) de disque aide à briser le cercle vicieux. Facile à dire, certes, mais même un mini-paquet de gratitude ou une ancre positive (observer une couleur dans la pièce, compter les sons autour…) installe une petite distance propice à l’apaisement.

Hyperventilation : comment l’éviter ?

Pendant la crise, respirer trop vite ou trop fort, c’est le ticket direct pour la hyperventilation, la sensation de vertige et la panique renforcée. On croit manquer d’air alors qu’on en absorbe trop. Le cercle devient vicieux car chaque inspiration précipitée nourrit le malaise.

Installer une respiration lente, en posant la main sur le ventre, aide réellement. Inspirez tranquillement par le nez, bloquez une seconde puis expirez comme si vous souffliez sur une soupe chaude. Petit à petit, le souffle redevient allié.

  • 🌬️ Respirer profondément ralentit le rythme cardiaque
  • ⏳ Compter chaque cycle apporte de la concentration
  • 💡 Poser la main sur le ventre rassure physiquement

Questions fréquentes sur les erreurs à éviter pendant une crise d’angoisse

Faut-il éviter de parler de sa crise d’angoisse ?

Non, éviter d’en parler revient à s’isoler davantage. Partager ce que vous vivez permet de normaliser l’expérience, d’obtenir du soutien et de briser la solitude.
  • 🤝 Confier ses difficultés à un proche soulage la tension
  • 📝 Écrire ses sensations aide à prendre du recul

Ignorer les symptômes aide-t-il à faire passer une crise ?

Ignorer les symptômes laisse le stress gagner du terrain. Il vaut mieux observer calmement ce qui se passe dans le corps afin de choisir des actions appropriées, comme la respiration ou la relaxation musculaire.
  • 👀 Observer le symptôme limite l’effet boule de neige
  • 🌱 Accueillir l’émotion permet de mieux la gérer

Est-ce mauvais d’éviter les situations qui déclenchent l’angoisse ?

Adopter des comportements d’évitement paraît utile sur le moment mais, à long terme, cela réduit la liberté et renforce la peur. S’exposer progressivement, en douceur, facilite une réelle reprise de confiance.
🚧 Stratégie🙅 Limites
Éviter les lieux anxiogènesPrivation de liberté
Sortir accompagnéMoins d’autonomie

Que faire pour ne pas hyperventiler lors d’une crise ?

Pour éviter l’hyperventilation, inspirez lentement par le nez, bloquez votre souffle puis expirez doucement par la bouche. Cette routine réduit la sensation d’étouffement et calme l’esprit.
  • 📦 Respiration abdominale
  • ⏰ Compter chaque inspiration et expiration

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